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Par Feathers le 14 Septembre 2012 à 15:53
La vie d'ange
Que tu m'as offerte en échange
De mon silence
Pèse sur ma conscience.
La vidange
De mes sentiments
Est dans ce cri étrange
Que j'ai poussé en pleurant
Ma liberté.
Tu m'as adoptée,
Sortie de l'Abysse
Mais rien ne retire ton vice.
Celui que j'ai vu, enfant,
Celui que je paye pour toi maintenant.
Car ce secret horrible
Nous mènera tous à une fin terrible.
Tu voulais faire s'envoler l'Oiseau dans son monde perdu
Alors que c'était le seul qui pouvait nous sortir de la rue
Moi j'y suis sortie, face contre terre
Pendant que les autres sont restés entérrer le corps de leurs missionaire.
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Par Feathers le 14 Septembre 2012 à 18:12
Il était parti
A la limite de son monde
Regardant avec envie
L'autre ailleurs, bien sombre.
Tout l'attirait là dedans
Même s'il savait
Que il n'y avait en bas rien de tentant
A part de faire ce qu'on lui interdisait.
Alors, sans réfléchir
Il pencha la tête en avant
Tomba, se sentit mourir
Avant d'être attrapé par un engin volant.
Qui le déposa de l'autre coté de la frontière
Et disparut dans l'abime
Comme s'il n'existait pas, qu'il n'était que la prière
De l'enfant tombé des cimes.
Devenu grand, il est comme il faut
Mais toujours obsédé par la même idée.
Est ce qu'un jour, avec les ailes de l'Oiseau
Je pourrais voler ?
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Par Feathers le 14 Septembre 2012 à 18:31
Je veux monter la marche
Qui nous sépare.
Détruire cette arche
Qui semble illusoire.
Tous les symboles qui interdisent
Ne sont là que pour m'inciter
A continuer de monter vers ma promise ;
La couronne qui est à ma portée.
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Par Feathers le 20 Septembre 2012 à 23:06
Espoir,
Bien plus qu'une lumière
Dans les yeux d'un enfant qui broie du noir,
Bien plus loin que cette enfer.
Cela n'est ni en haut,
Ni en bas.
Car chez qui que ce soit
Chacun a besoin de croire en un renouveau.
Il n'y a pas d'anges ni de démons,
Juste des hommes qui se renient.
Chacun veux sortir de sa prison
Et l'Espoir donne à tous la même trousse de survie.
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Par Feathers le 17 Novembre 2012 à 16:59
Le vide des consciences,
Les poupées avançant en cadence
Et mon coeur qui bat
Au rythme du branle bas de combat.
Je lève l'étendard
De l'innocence
Je ne peux voir plus loin dans le noir
Quand j'ai perdu mon insolence.
On sait tous où aller quand la fierté nous guide,
La solution à tout labyrinthe nous parait limpide ;
Mais si tout cela n'était que mensonges
Et que quelqu'un nous pousserait vers la fin du songe ?
Nous vivons dans un rêve éveillé
Où tout ne semble que joie et gaité
Mais moi je sais bien que sous mes bottes
J'écrase les âmes de mes compatriotes.
Une personne veut libérer les pensées
Et nous faire regarder
Le noir en face
Et enfin briser la glace...
Moi, je l'ai fait le grand saut
Dans le trou béant qui déréglait ma vie.
J'ai renié l'hypocrisie et son drapeau
Pour perdre mon insolence et mes a priori ;
Pour l'aider à faire naître un monde ni noir, ni blanc,
Un monde de couleurs.
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